Agirc-Arrco à partir de 2019 Vous êtes né-e-s en 1957 ou après ? vous êtes concerné-e-s…
INSTAURATION D’UN MALUS ET D’UN BONUS

Le malus potentiel

Aujourd’hui, un salarié qui part à la retraite à l’âge légal (62 ans pour toutes les générations nées en 1955 ou après) perçoit sa retraite de base à taux plein et ses retraites complémentaires sans abattement. À compter du 1er janvier 2019, ce principe changera : les retraites complémentaires ne seront plus versées à hauteur de 100 % de leur montant, mais de 90 % seulement . Ce « malus » de 10 %, appelé coefficient de solidarité, s’appliquera les trois premières années de votre retraite, si vous n’avez pas encore atteint l’âge de 67 ans. La quatrième année et les suivantes, vos pensions de retraites complémentaires seront versées en totalité.

L’absence de malus

Pour ne pas subir le malus, il faudra travailler quatre trimestres calendaires en plus. C’est à dire, demander la liquidation de ses retraites non plus à l’âge auquel le taux plein est atteint, mais un an après, soit à 63 ans dans le meilleur des cas . Avec ce décalage, vos retraites complémentaires seront versées d’emblée à 100 %. Travailler au-delà de votre âge de taux plein induira deux effets : • d’une part, le montant de votre retraite de base sera majoré de 1,25 % par trimestre civil supplémentaire accompli, soit 5 % de plus pour une année. C’est ce que l’on appelle la surcote. • d’autre part, vous obtiendrez, grâce à vos cotisations, des points de retraite supplémentaires qui viendront majorer le montant de vos pensions complémentaires.

>> tribune juillet 18