Le gouvernement, empêtré dans la réforme des retraites et comprenant très tard la crise du COVID 19, aggravée par celle du système hospitalier, semble chercher un moyen de sortir de ces crises.

Il promet d’ouvrir les négociations salariales et c’est une bonne chose. L’ensemble des agents de la fonction publique a permis de faire face à cette crise sanitaire, en assurant la continuité des flux économiques et le maintien de la cohésion sociale. Gageons que ce rendez-vous salarial ne concernera pas que le secteur hospitalier, ce qui aboutirait à nier le principe d’une fonction publique unique.

C’est pourquoi nous exigeons le rattrapage de la valeur du point d’indice sur l’inflation (9 % perdus en 10 ans soit 148 € net mensuels pour un catégorie C, 185 € pour un cat B et 306 € pour un cat A) et la revalorisation de l’ensemble des grilles indiciaires.

L’argument du travailler plus pour gagner plus n’est pas audible, ceux qui sont à bout ne peuvent travailler plus. La rigueur (RGPP, CAP 2022, …) a suffisamment affaibli le service
public.

Pour la CFTC FAE il faut revaloriser nos salaires et reconnaitre le caractère essentiel des services publics.

>> tamtam541_nos_salaires(1)