La CFTC rappelle que les entreprises devraient avoir l’obligation d’avoir conclu un accord salarial, au minimum vieux de trois ans, avant toute distribution de participation ou d’intéressement.
Ceci permettrait de redynamiser la politique salariale dans notre pays. C’est également en augmentant les salaires que l’on permet des ressources pérennes pour nos systèmes de retraite et de sécurité sociale.
La CFTC considère comme un principe d’équité la généralisation à toutes les entreprises et donc aux bénéfices de tous les salariés, y compris ceux des PME/TPE, des dispositifs de participation et d’intéressement.
La CFTC demande également la modification de la formule de calcul de la participation par suppression du coefficient d’un demi, qui réduit mécaniquement et sans justification économique, la masse des sommes distribuées aux salariés.
Enfin, la CFTC rappelle son attachement à la vision gaullienne de la participation qui vise à ce que les salariés soient associés aux grandes orientations de l’entreprise, notamment en assurant un tiers des postes des conseils d’administration ou de surveillance aux représentants des salariés.
Ceci équilibrerait la gouvernance des entreprises qui aujourd’hui est largement en faveur d’un actionnariat ayant trop peu souvent le souci de la pérennité de l’entreprise.
La CFTC déplore que le conseil supérieur de la participation, présidé par le ministre du Travail, n’ait pas été réuni depuis plus d’un an.