La CFTC est entrée dans la négociation avec deux revendications principales: le caractère obligatoire de la prime transport et sa généralisation à tous les salariés sur l’ensemble du territoire, qu’ils aient accès aux transports en commun ou qu’ils utilisent un véhicule individuel.
Le document cosigné le 10 septembre par la CGPME, la CFTC, la CGT-FO et la CFE-CGC établit un positionnement commun, en particulier sur la généralisation du dispositif à tous les salariés, quel que soit leur mode de transport.
Concernant le caractère obligatoire de cette prime transport, la CFTC a été suivie par les deux autres organisations syndicales (la CGPME préférant renvoyer cette question aux négociations de branche ou d’entreprise).
Les organisations syndicales demandent également l’extension au niveau national du dispositif francilien de participation des employeurs aux frais de transports en commun de leurs salariés.
Elles demandent par ailleurs la fixation d’un barème plancher pour le versement d’une indemnité mensuelle, d’un montant de 30 à 60 euros selon la distance domicile-travail.
Le document du 10 septembre sera envoyé au Premier ministre en réponse à la procédure d’urgence de la loi du 31 janvier 2007 qui oblige les pouvoirs publics à consulter les partenaires sociaux.
La CFTC espère que le gouvernement reprendra à son compte les propositions faites.