Alors que la situation sur le front de l’emploi continue de se dégrader, que l’inflation connaît une nouvelle poussée de fièvre, que le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté ne cesse de croître, que la consommation – unique moteur de la croissance économique dans notre pays – stagne, le social demeure, bizarrement, le parent pauvre de la politique gouvernementale.
Et ce n’est pas le sommet dit « social » du 10 mai, au cours duquel les partenaires sociaux ont assisté à une apologie des mesures prises par le gouvernement pour endiguer la crise financière, qui viendra démentir ce constat.
Partant de là, la CFTC a décidé de s’associer à la journée de mobilisation intersyndicale du 27 mai.