La CFDT privé a annoncé son intention de suspendre sa participation aux négociations de création d’une association unique de gestion des oeuvres sociales.
Comme la CFTC vous l’annonçait dans sa dernière tribune, le calendrier de réalisation de cette opération semblait déjà bien compromis. Ce rebondissement, certes un peu prévisible, ne permettra sans doute pas la mise en place de la structure pour la fin de cette année.
La CFDT privé a justifié sa position par la nécessité de mettre en phase sa stratégie avec celle de la CFDT public. Elle demande, pour ce faire, un délai de réflexion d’un mois.
A l’annonce de ce retrait, suivi de près par celui de la CGC privé, la Direction a interpellé les autres centrales syndicales pour savoir si elles entendaient poursuivre ces négociations, en proposant d’avancer sur la construction juridique de l’association et de reporter à plus tard les aspects plus politiques.
La CFTC a rappelé son intention d’aboutir rapidement à la conclusion des textes fondateurs de l’association. Néanmoins, elle estime que les aspects juridiques et politiques sont intimement liés.
Elle juge par ailleurs inopportun de poursuivre les discussions en l’absence d’une centrale représentative parmi le personnel privé, dans la mesure où elle n’a pas vocation à refaire de nouveau les débats lorsque la CFDT Privé estimera utile de rejoindre la table des négociations.
Pour autant, la CFTC ne souhaite pas qu’une centrale syndicale, fût-elle majoritaire, impose à l’ensemble des partenaires son calendrier de négociations.
Après un tour de table, les partenaires ont convenu de suspendre les négociations en cours pour une durée maximale de trois semaines au termes desquelles elles devront se positionner sur l’avenir de ce projet.
Ce délai pourrait également être mis à profit par la Direction pour apporter des réponses aux nombreuses questions encore en suspens.