Après avoir torpillé le dernier conseil supérieur de la fonction publique de l’Etat du 13 décembre 2006, les mêmes organisations syndicales suggèrent de boycotter la prochaine réunion du comité d’enquête des coûts et rendement des services publics du 7 février sous le prétexte de « la détérioration caricaturale du dialogue social dans la Fonction publique ».

Dans le même temps, une organisation syndicale tente de faire l’amalgame entre la clarification juridique du versement de l’allocation chômage aux fonctionnaires licenciés et la perspective de licencier des fonctionnaires.

A qui profite le crime?

Il est inexact d’affirmer que le dialogue social est en panne dans la fonction publique. Depuis plus d’un an, de nombreuses réunions se sont déroulées avec les partenaires syndicaux pour rédiger les projets de loi et les textes d’application de l’accord « Jacob » du 25 janvier 2006.

Mais, la CFTC constate que la vieille culture syndicale du « faire contre » est toujours très active, et reste encore étrangère à la culture du « faire avec ».

« Faire avec » consiste à organiser une élaboration concertée des réformes entre gouvernement et syndicats. La FGF a montré que cela était possible en signant deux protocoles d’accord avec le ministre de la fonction publique et en demandant une commission de suivi composée de ceux qui construisent, c’est à dire les signataires.

L’agitation et la mauvaise foi de certains organisations syndicales, qui regardent ailleurs que dans le sens de l’intérêt des personnes, ne facilitent pas le dialogue social constructif qu’attendent les agents.

Ce n’est pas par le mensonge et les approximations que l’on rend service à nos collègues de travail, que nous sommes censés représenter et défendre.