Cette période troublée d’avant élections semble être l’occasion pour certaines organisations syndicales de bomber le torse pour prétendre qu’elles sont les meilleures ou d’impressionner sa voisine pour tenter de se nourrir sur la bête. Tous les prétextes sont bons. Entre celles qui prétendent rétablir des vérités tout en écrivant des âneries et celles qui nous abreuvent de citations savantes, alors qu’elles sont restées muettes jusqu’alors. Faites votre choix. Les soldes sont ouvertes. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses….
Nous ne saurions que trop conseiller à nos collègues, amicalement, mais avec franchise, d’arrêter leurs enfantillages. Vous n’êtes pas en train de vous disputer les miettes d’un goûter de mouflets de maternelle.
La situation est grave pour les agents statutaires (ex Caisse des Mines). Ils sont bel et bien restés sur le bord de la route en ce qui concerne leurs prestations sociales. La seule chose qu’ils demandent aujourd’hui est : QUAND ALLONS NOUS POUVOIR DEMANDER NOS PRESTATIONS ?
Les querelles intestines de certains représentants du personnel, franchement ils peuvent s’en passer ; « les c’est moi qui, les c’est moi qu’a » ! Ils en ont très sincèrement ras la casquette.
Il est maintenant de la responsabilité de l’ensemble des organisations syndicales de concrétiser les décisions prises lors du CTP du 20 Décembre 2005 (en présence des deux experts de la CGC) ; il est surtout de la responsabilité de l’employeur d’honorer sa parole.
Après tout, c’est bien lui qui a présenté ce dossier sous l’angle le plus positif qu’il soit, précisant que tout était réglé.
Résultat des courses rien n’est fait, tout reste subordonné aux décisions des dirigeants syndicaux du CSE.
Alors oublions tous l’espace d’un moment les toutes prochaines élections aux CAP et exigeons Tous que l’ensemble des agents statutaires puissent bénéficier très rapidement d’une action sociale.
Nous souhaiterions nous faire pardonner si nous avons laissé le sentiment d’avoir maltraité ou martyrisé ces pauvres petites créatures toutes nouvellement promues expertes de l’UAI. La prochaine fois, promis juré, les vilains garnements de la CFTC s’efforceront d’employer toute la douceur nécessaire pour ne pas affecter ces petites âmes finalement bien sensibles.
