Le cataclysme sur l’échiquier syndical n’a pas eu lieu.

Selon les premiers résultats de la réforme de la représentativité syndicale, publiés ce vendredi 29 mars au matin, aucune des cinq grandes confédérations déjà reconnues ne perd sa représentativité soit la CFTC,la CGT,la CFDT,FO et la CFE-CGC.

L’Unsa (4,26 %) et Solidaires (3,47 %), en dessous du seuil de 8 %, restent non représentatives…

Ces résultats agrègent les scores aux élections professionnelles dans les entreprises de plus de 10 salariés entre 2009 et 2012, aux scrutins spécifiques aux très petites entreprises de décembre 2012 et aux chambres d’agriculture de janvier 2013.

« Désormais, les acteurs ont une légitimité fondée non sur la base d’un arrêté ministériel mais sur la base d’une élection , ce qui donne davantage de place et de force à la négociation collective » dixit Jean-Denis Combrexelle, directeur de l’administration du travail.

Décidée en 2008, la réforme de la représentativité avait pour but de légitimer les syndicats par des résultats d’élections et non par un arrêté ministériel datant de 1945 et 1966, comme c’était le cas jusqu’ici.
Les arrêtés de représentativités devraient être publiés aux alentours des mois de mai au niveau national interprofessionnel et juin au niveau des branches, les résultats de la mesure d’audience et donc la représentativité des syndicats telle qu’elle en ressort sera valide pour une durée de quatre années, jusqu’en 2017.