Une assemblée générale exceptionnelle a eu lieu vendredi 13 mai de 15h à 16h30 rue Albert de Lapparent avec la direction de la CANSSM pour détailler au personnel la teneur des orientations gouvernementales pour le régime minier (lire aussi notre précédent tract).
Victoire à la Pyrrhus car tout en se réjouissant que la CANSSM ait vu son rôle de gouvernance renforcée par la création d’une caisse unique issue de la fusion avec les CARMI, comme elle le souhaitait ; elle a dû reconnaître que le transfert de l’offre de soins FILIERIS au régime général n’était pas le scénario sur lequel elle avait planché pour son projet d’entreprise.
Celui-ci devrait donc être infléchi sur bon nombre de points, mais en attendant il fallait continuer à garantir la qualité du service rendu quelle que soit l’option choisie et souhaité que le personnel garde cap et moral durant ces 2 prochaines années, en dépit des nombreuses questions en suspens : partenariats noués, référence minière dans un statut fermé, rôle de la DPI etc.….
La Direction n’a pas indiqué si au-delà du 01/01/2013 en l’état actuel du projet, la CAN serait une coquille vide : le risque vieillesse invalidité décès étant géré par la CDC, l’action sanitaire et sociale par l’ANGDM et les risques Maladie – ATMP par le régime général.
Enfin au prix d’un raisonnement hypothético-déductif de haute voltige (qu’il a fallu faire valider oralement par le ministère) avec comme conclusion « les personnels de la CAN seront donc assimilés au personnels des CARMI », la Direction a tenu à rassurer sur l’oubli avéré du projet gouvernemental des 120 agents de la CANSSM ; ceux-ci auraient bien naturellement la garantie de l’emploi comme les autres agents du régime minier. A confirmer dans le futur décret et la COG finale « transitoire ».
S.O.S Détresse/Amitié bonjour : Humour noir involontaire et science de la communication interne avant-gardiste : sans doute pour détendre l’atmosphère, la direction de la CAN a annoncé la mise en place prochaine d’un numéro vert pour prévenir les risques psycho-sociaux… nous voilà tous bien rassurés.