La CFTC appelle à faire de ce 1er mai, «Fête du Travail», l’occasion de rassemblements pour rappeler nos revendications et notre détermination à défendre les travailleurs du privé et du public ainsi que leurs familles, notamment les plus fragilisées, et à interpeller à cette occasion les élus et toutes les forces vives.
En revanche, la CFTC n’appelle pas aux manifestations nationales intersyndicales. Elle estime en effet aujourd’hui ces manifestations inopportunes.
La Fête du Travail arrive cette année dans un contexte économique et social toujours marqué par les conséquences de la crise.
Alors que les familles peinent à s’en sortir (les dépenses des ménages ont reculé de 3,7% ce dernier mois), alors qu’on ne compte plus les licenciements économiques, les plans sociaux et les fermetures d’entreprises.
Alors que les relations sociales au sein des entreprises sont de plus en plus tendues pour devenir trop souvent violentes, que la réorganisation dans la fonction publique induit stress et inquiétudes.
Tandis que la précarité se développe et que la pauvreté gagne de plus en plus de terrain, les mesures indispensables pour l’emploi en direction des jeunes, et en soutien des familles, restent malheureusement très insuffisantes.
Aussi, la CFTC appelle ses Union régionales, départementales ou locales à faire de ce 1er mai, «Fête du travail», l’occasion de rassemblements pour rappeler nos revendications et notre détermination à défendre les travailleurs du privé et du public ainsi que leurs familles, notamment les plus fragilisées, et à interpeller à cette occasion les élus et toutes les forces vives.
La CFTC veut donner toutes ses chances au dialogue social, à l’approche des grands rendez-vous gouvernementaux.