Après les fonds de la Formation Professionnelle (200 millions d’euros) et avant le « 1% » (estimation 1 milliard d’euros), l’Etat a décidé unilatéralement de ponctionner l’AGEFIPH de 50 millions d’euros. Cela devient malheureusement une habitude.
Les conséquences de ce « hold up » ne sont pas neutres.
En effet, et notamment en matière de handicap, les actions menées et celles à développer nécessitent la disposition de fonds. La formation et la qualification sont des éléments essentiels d’intégration et d’accès à l’emploi des personnes handicapées.
Alors que le Président de la République lançait en juin dernier lors de la conférence sur le handicap un pacte national pour la formation professionnelle dans les faits, il opère une ponction de l’ordre de 10 % du budget de l’Agefiph qui contrarie lourdement la mise en œuvre de celui-ci.
Cette attitude de l’Etat hypothèque sérieusement la capacité des partenaires sociaux à lancer des actions au bénéfice des travailleurs handicapés.
Ainsi, dans le cadre de l’accompagnement en entreprise d’un nouvel embauché, nous savons que des adaptations au poste de travail devront être envisagées. De la même manière, l’environnement du salarié devra être sensibilisé.
La CFTC ne peut accepter et dénonce cette méthode qui relève plus de la « prédation » que du dialogue et de la construction.